Cultures numériques
NEC PC engine

NEC PC engine

1989 #jeuxvideos

La première chose lorsque l’on est confronté pour la première fois de visu à la bête, c’est sa taille qui étonne : avec ses 20 centimètres sur 15, c’est encore aujourd’hui la plus petite console de salon qui ait vu le jour. Le tout pour un poids de 350 grammes, alimentation externe non comprise. Un port manette est placé devant la console. Oui, un seul, pour jouer à plusieurs, il vous faudra investir dans un multitap permettant de jouer jusqu’à cinq en même temps. L’achat obligatoire d’un tel accessoire est à déplorer, mais on y gagne en taille sur la machine. Mais restons dans les manettes. Celles de la PC-Engine font beaucoup penser à celles de la Famicom, la Nes Japonaise, avec des coins assez arrondis, une croix directionnelle et deux boutons de tir. Start est présenté par RUN, et on trouve aussi un bouton Select. On ne trouve pas encore les sélecteurs de vitesse de tir présents à partir des prochaines versions de la PCE, à savoir l’autofire si prisé des fans de shoot’em up. Au niveau des branchements, comme précisé ci-dessus, la bête utilise une alimentation externe, de format 9V très classique, permettant de la brancher en France sans problème. Le soucis vient beaucoup plus de la sortie vidéo. Celle présente sur le côté de la console sort un format NTSC, il vous faudra donc une télévision qui supporte ce format, ce qui est loin d’être le cas de toutes nos télés françaises, même encore aujourd’hui. Heureusement, les importateurs ont pensé à nous en sortant un adaptateur qui se branche derrière la console par le biais du port d’extension et qui permet de sortir une péritel nourrie au RGB. Idéale pour nos télévisions.

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