Cultures numériques
Zooids

Zooids

2016 #inventions

Les Zooids n’ont pas été dessinés pour être attendrissants mais en tant qu’interface manipulable. « L’attachement émotionnel que les humains peuvent avoir avec les machines est lié au mouvement. C’est quelque chose qu’on n’avait pas prévu, reconnaît Mathieu Le Goc. Nous n’avons pas d’empathie avec des machines aux mouvements mécaniques, identiques d’une itération à une autre. » Or, les Zooids, du fait de micro-erreurs de calculs et de divergences dans leurs moteurs, et donc leur temps de réaction, sont imprévisibles. Montés sur deux roues, « ils sont un peu instables, ils vont trop loin, se retournent, leurs mouvements ne sont pas précis, on dirait un peu des clowns », reconnaît Le Goc. Ne pouvant pas prévoir ses mouvements, nous associons beaucoup moins le Zooid à une machine, explique le doctorant, mais plutôt « à des petits animaux ». Bestioles, qui plus est, capables de nous apporter notre téléphone.

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